GSWA/A Peek Under the Hood/Fr
Un Coup d'Oeil Sous le Chapeau
Ainsi maintenant vous avez une installation d'Amanda fonctionnelle (d'accord ?). Que fait-elle ?
Où Sont Mes Données ?
Amanda stocke les données de sauvegarde dans des dumpfiles, qui pour la plupart des configurations sont juste des fichiers tar (optionnellement compressés ou même chiffrés). Ces dumpfiles sont stockés sur des volumes, qui sont structurés comme des bandes: un label et une séquence numérotée de gros paquets de données. La directive tpchanger de votre amanda.conf(5) indique à Amanda d'utiliser chg-disk, qui stocke les données sur disque. En particulier les données sont stockées dans /amanda/vtapes, dans un jeu de quatre emplacements:
amanda@knuth ~ $ find /amanda/vtapes/slot1/ -ls /amanda/vtapes/slot1/ /amanda/vtapes/slot1/00000.MyData01 /amanda/vtapes/slot1/00001.localhost._etc.0
Le dernier fichier contient les données pour localhost, et le disque /etc. 00000.MyData01 contient le label de la bande. Amanda a automatiquement attribué son label à cette bande en se basant sur le paramètre de configuration autolabel. Le paramètre labelstr dit à Amanda quels labels elle peut réutiliser plus tard, et généralement est associé à autolabel.
C'est tout ce qu'il vous faut pour le moment. Ordinairement, Amanda prend soin de sortir ses données hors de ce format et de vous les renvoyer sous une forme que vous pouvez utiliser. Même dans le cas improbable où Amanda est totalement inutilisable, vous pourrez toujours retrouver les données d'une façon plutôt aisée - Cf Comment... Faire une Restauration Brut de Fonderie pour les détails fumeux.
Utilitaires
Vous pouvez voir le contenu du catalogue d'Amanda avec amadmin(8). Par exemple, après deux dumps:
amanda@knuth ~ $ amadmin MyConfig find date host disk lv tape or file file part status 2011-01-01 13:16:43 localhost /etc 0 MyData01 1 1/1 OK 2011-01-02 13:14:03 localhost /etc 1 MyData02 1 1/1 OK
cela vous montre que /etc sur localhost a été sauvegardé deux fois, avec une sauvegarde full (niveau 0) le 1er janvier sur le volume MyData01 et une sauvegarde incrémentale (niveau 1) sur le volume MyData02.
Comment Amanda Sait Quoi Sauvegarder ?
La disklist(5) dit à Amanda ce qu'il faut sauvegarder. Dans l'exemple, elle contient une seul entrée (DLE), pour /etc sur le système local:
localhost /etc simple-gnutar-local
simple-gnutar-local renvoie vers le dumptype de même nom dans amanda.conf(5), qui dit à Amanda comment sauvegarder ce type disque. Dans ce cas, nous utilisons la compression et sauvegardons avec GNUTAR. Le paramètre auth dit au serveur Amanda comment contacter le client Amanda; dans ce cas nous utilisons "local" parce que c'est facile à paramétrer. Cf Sauvegarder d'Autres Systèmes pour comprendre comment sauvegarder les clients non-locaux.
Comment la Sauvegarde Fonctionne ?
Sans rentrer trop dans les détails, le process de dump ressemble à cela:
Le serveur Amanda (amdump(8), plus précisément) contacte le client Amanda et lui demande d'envoyer le dumpfile pour chaque DLE. C'est un point important: en général, le serveur Amanda est celui qui cherche le contact avec les clients Amanda - l'inverse de la situation plus normale de clients contactant le serveur.
Les données sont alors envoyées depuis le client Amanda vers le serveur, et le serveur les écrit sur le disque de cache. Une fois que le dumpfile complet est dans le disque de cache, le serveur commence à l'écrire dans le stockage (/amanda/vtapes dans ce cas). L'utilisation d'un disque de cache fournit plusieurs avantages:
- Si le stockage en fin de ligne est indisponible pour une raison quelconque, Amanda fera quand même les sauvegardes, les conservant dans le cache. Avec suffisamment d'espace de cache, vous pourrier tenir plusieurs jours sans lecteur de bande fonctionnel!
- La plupart des stockage en fin de ligne ne peuvent écrire qu'un flux de données à la fois. Si vous sauvegardez de nombreux clients Amanda, vous souhaiterez probablement le faire en parallèle, en particulier parce que certains clients sont plus lents que le serveur Amanda. Amanda obtient ce parallélisme en écrivant en parallèle sur le disque de cache, puis en envoyant le flux de données depuis le disque de cache vers le stockage en fin de ligne.
Le disque de cache est configuré dans la section holdingdisk de amanda.conf(5); dans l'exemple de configuration il est limité à 50MB, mais la plupart des configurations réelles utiliseront un espace bien plus volumineux.
Comment Amanda Décide de Faire une Full ou une Incrémentale ?
En fait, avant de demander les données, le planner d'Amanda est lancé sur le serveur pour décider exactement comment faire la sauvegarde. Il contacte lui aussi chaque client Amanda et requiert une estimation de la taille des dumps full et incrémental pour chaque DLE. Il procède alors a de complexes plannifications en se basant sur l'historique de chaque DLE, les volumétries estimées, l'espace de stockage dsiponible, et le nombre de paramètres adaptables pour décider ce qu'il faut sauvegarder.
Cela est souvent perturbant pour les nouveaux utilisateurs, qui y voient un problème de contrôle et veulent dire à Amanda quand faire des sauvegardes full et quand faire des incrémentales. Le planner est l'un des forces d'Amanda! Ne le combattez pas!
Paramètres de Configuration
Regardons plus profondément. D'abord, Amanda promet de faire au moins une sauvegarde full de chaque DLE dans chaque dumpcycle. Le dumpcycle est mesuré en jours dans amanda.conf(5) - 3 dans l'exemple. Dans ce cas, au moins tous les trois dumps d'une DLE sera un dump full, quoique les fulls peuevent arriver plus souvent si l'espace le permet. Amanda promeut les dumps comme ça pour essayer d'équilibrer l'espace et le temps consommé chaque nuit du cycle de dump.
L'autre cycle majeur de la configuration d'Amanda est le tapecycle. Cela dit à Amanda combien de volumes sont disponibles, et donc définit la période de rétention. Dans l'exemple de configuration, nous avons un tapecycle de 4, donc les données peuvent être restaurées depuis les quatre dernièers nuits (plus ou moins - les incrémentales compliquant un peu les choses, mais nous détaillerons cela plus tard). Il est classique de choisir un tapecycle en se basant sur la durée de conservation souhaitée des données, et de positionner le dumpcycle sur une valeur qui équilibre l'utilisation du stockage (trop de fulls) avec des restaurations trop longues (trop d'incrémentales).
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